LONDRES, 2012.

Aujourd'hui, qui peut prétendre ne pas connaitre ce que signifie le mot sexe. Sérieusement, personne. Sans qu'on s'en rende compte, ce mot occupe une grande partie de nos discussions, de nos vies. Et il y a un âge, bien spécial, auquel on commence à découvrir tout ça : l'adolescence. Vous savez, cette période de notre vie où nos hormones se déchaînent, nos envies nous titillent et où on teste nos limites. Les premiers amours, les premières galères. Ce moment où on se sent tellement seul, sans personne pour nous comprendre. Où tout prend des proportions bien trop grandes, et où la moindre faute nous donne l'impression que notre vie est terminée. L'adolescence, quelle joyeuse période. Découvrir l'amour, les relations intimes, entendre nos parents nous répéter tous les jours "tu me diras quand t'auras quelqu'un, hein ?". Voir venir votre père ou votre mère pour avoir la conversation avec lui, vous savez, celle totalement inutile parce que tout ce qu'il ou elle pourra vous raconter, vous l'avez déjà appris à la télévision ou au lycée, et visiblement ça le met encore plus mal à l'aise que vous. On se reconnait tous dans ces situations, et ce parce que notre société est aujourd'hui régit par le sexe. A la télé, à la radio, partout. Inutile d'essayer de préserver l'innocence de vos bambins, chers parents, ça serait complètement inutile, parce qu'il ou elle finira probablement dans les toilettes de son lycée à faire des choses pas très catholiques. Alors quoi ? Faut-il lâcher tous ces adolescents dans ce monde cru et les laisser comprendre par eux meme ? Les laisser faire leurs propres expériences, premier baiser, premier petit(e) ami(e), première fois ? C'est comme ça qu'ils deviendront des adultes. Et puis, aucune erreur faite durant l'adolescence n'est irréparable, gardez ça en tête..